
Changer, c'est penser autrement
Les 5 mécanismes psychologiques qui empêchent d'être heureux
Nous rêvons tous d’une vie plus épanouie, de relations plus harmonieuses et d’un monde plus respectueux. Pourtant, nous butons souvent sur les mêmes obstacles, en répétant les mêmes schémas. Et si la clé du changement ne résidait pas dans l’effort ou la persévérance, mais dans la façon même dont nous pensons ?
Revisiter nos modes de pensée, c’est s’offrir la possibilité d’agir autrement… et d’obtenir enfin des résultats différents, bénéfiques pour soi, pour les autres et pour la planète.
Durée de lecture : 5 min.
C’est ce que rappelle Thomas d’Ansembourg dans un épisode du podcast « Les Dialogues par Fabrice Midal », intitulé Les 5 mécanismes psychologiques qui empêchent d’être heureux. Un entretien inspirant, que je t'invite à écouter ici.
Il commence par une citation de Paul Watzlawick :
Une phrase qui résonne profondément… car je l’ai constaté chez beaucoup de mes clients, et chez moi aussi.
S’autoriser à être soi-même pour mieux se transformer
Il y a quelques années, j’ai pris une décision : au lieu de m’interdire ou de me juger, j’allais m’autoriser.
Je me suis autorisée à reconnaître que je manquais d’affirmation. Pendant longtemps, je faisais passer les besoins des autres avant les miens, aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle. M’autoriser à ne pas m’affirmer, paradoxalement, m’a permis d’apprendre à le faire. J’ai arrêté de répéter les automatismes installés depuis l’enfance.
En m’acceptant telle que j’étais, j’ai pu rebondir et devenir la femme que je suis aujourd’hui. De cette expérience est née ma méthode « Je m’autorise ! » — un outil didactique et ludique disponible sous forme d'un set de cartes, d'un livre et d'une application en ligne.
1. Passer de la culture du malheur à celle du bonheur : comment sortir de ses schémas limitants
Le premier mécanisme pointé par Thomas d’Ansembourg est de rester prisonnier d’un inconfort connu. Nos croyances, habitudes et conditionnements nous retiennent dans ce que nous connaissons, même si nous aspirons à changer.
Depuis l’enfance, nous adoptons des rôles qui nous protègent ou nous donnent une place. Mais en grandissant, ces rôles peuvent devenir de véritables freins : ils portent en eux des croyances et des comportements qui limitent notre évolution.
C’est pourquoi je commence souvent mes accompagnements par l’identification de cette dynamique intérieure qui freine aujourd’hui la progression de la personne. Cela permet de passer de « l’enfant blessé » à l’adulte accompli.
Pour les entrepreneur·e·s, j’ai créé un test spécifique pour identifier ce qui les empêche d'avoir un business prospère et j'ai créé une offre intitulée Je m'autorise à prospérer pour booster leur activité.
2. Transformer les conflits en opportunités grâce à l'écoute active
Deuxième mécanisme : l’habitude aux rapports de force.
Depuis des millénaires, notre cerveau primitif réagit à un désaccord par la lutte ou la fuite. Ce réflexe empêche la rencontre authentique avec l’autre. L’écoute active — attentive, ouverte et sans jugement — permet de sortir de ces schémas automatiques. Elle crée un espace de respect mutuel, favorise la compréhension et ouvre la voie à des solutions nouvelles et créatives.
3. Passer de la méfiance à la confiance
Troisième mécanisme : la méfiance.
Souvent inconsciente, elle naît d’un manque de confiance en soi. Elle peut se traduire par un ego surdimensionné qui cherche à dominer ou, à l’inverse, par une timidité excessive.
Passer de la méfiance à la confiance, c’est choisir d’entretenir des relations authentiques, simples et ouvertes, où la vulnérabilité devient une force.
C’est aussi le cœur de ma méthode : « Je m’autorise ! » qui repose sur le respect de soi et des autres. Car se respecter est le socle pour reprendre confiance et développer une estime personnelle solide.
4. Cultiver l’harmonie et dépasser la pensée binaire pour mieux coopérer
Quatrième mécanisme : la pensée binaire et la division.
Notre culture tend à tout mettre dans des cases : bien/mal, liberté/sécurité, moi/toi. Remplacer le « ou » par le « et » permet de réconcilier des besoins apparemment opposés et d’enrichir notre vision du monde.
En entreprise, cette division se traduit souvent par des tensions entre départements — et parfois même au sein d’un même service. Les collaborateurs travaillent en silos et oublient qu’ils œuvrent pour une même organisation. La méconnaissance du rôle et des contraintes des autres engendre incompréhensions, critiques et résistances dès qu’il s’agit de coopérer.
Résultat : tout le monde rame… mais pas dans le même sens.
5. Retrouver le plaisir d'agir : sortir de la culture du "faire"
Enfin, le cinquième et dernier mécanisme est la culture du « faire ».
Depuis l’enfance, on nous conditionne à croire qu’il faut toujours produire plus et mieux pour être aimé·e ou reconnu·e. Mais à force, cela mène à l’épuisement, à la perte de sens, voire au burn-out.
J’en ai fait l’expérience : pendant 30 ans, j’ai vécu dans ce « faire » permanent… jusqu’au jour où mon corps a dit stop. Aujourd’hui, j’ai retrouvé le plaisir d’agir, d’abord pour moi, et si cela profite aux autres, c’est un bonus.
Le principe est simple : le lien d’abord, le résultat ensuite. Alignez vos actions avec votre boussole intérieure, et le travail prendra un tout autre sens.
Conclusion : penser autrement pour s'épanouir au quotidien
Changer et s’épanouir commence par la conscience de ces cinq mécanismes :
- rester dans un inconfort connu
- les rapports de force
- la méfiance
- la division
- la culture du "faire".
Les identifier, c’est déjà ouvrir la porte à un nouveau regard sur soi et sur le monde. C’est aussi se donner les moyens de créer des relations authentiques, de vivre dans la joie et de contribuer pleinement à ce qui nous entoure.
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Crédit image : Pixabay by RosZie
